Les femmes du 6eme étage

Le film se passe à Paris, dans les années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois.

Jean-Louis Joubert est joué par un Fabrice Luchini tout en retenue et en interiorité, bien loin du Lucchini exubérant de la scene théatrale.

Un homme qui prend conscience de la situation et du courage de ces femmes, fuyant la misere de l'espage franquiste, et qui viennent se placer comme bonnes dans les bonnes familles parisiennes. Et qui malgré des conditions de travail et de vie difficiles, conservent leur fierté et leur joie.

Je n'ai pas trop aimé l'interprétation de Sandrine Kiberlain, que j'aime bien par ailleurs. Je ne l'ai pas trouvé convaincante dans son rôle de bourgeoise coincée.

Le couple formé par Luchini/Kiberlain ne m'a pas convaincu, je ne sais pas, il ne sont pas assortis.

L'histoire d'amour entre Joubert/lucchini et la bonne espagnole ne m'a pas parut non plus crédible, trop effleurée, comme souvent dans les films français. Cela manque un peu de profondeur, cela arrive trop rapidement, sur la base de pas grand chose.

Et pourtant, malgré ces défauts, je me suis laissée emportée par l'histoire, parce que j'aime bien Luchini, parce qu'il y a malgré tout des moments drôles, des moments émouvants, parce qu'il y a de l'espoir et du soleil à la fin.